14 octobre 2007

Portugal, toujours plus au sud : du 28 septembre au 14 ocobre 2007

Lis-bonne escale technique :
Cascais, porte d’entrée pour Lisbonne, où nous attendons la marée pour remonter le Tage. C’est toujours chouette un mouillage : nous jetons l’ancre dans une mer calme, face à la plage, soleil couchant, lever de lune, le bonheur ! Mais au petit matin, après une nuit houleuse, le petit déjeuner est peu digeste et il faut partir… Avec la houle, Yves et le taquet y laisseront quelques morceaux de peau, l’ancre étant bloquée au fond.

A Lisbonne, nous nous installons pour une semaine à la marina de Alcantara, ancien dock au milieu des docks, entre la voie ferrée et le fameux Pont de 25 avril, le tout protégé par le Christ Roi, qui lui même est survolé par les avions…le cœur de la ville en somme.
Nous avons le plaisir de retrouver 5 copines chamoniardes en goguette, qui nous font découvrir leur quartier en plein centre ville : cantine africaine, portugaise, et apéro à bord du « plus beau bateau du monde » qu’elles sont ravies de découvrir.
C’est également l’occasion d’une escale technique : vidange du moteur, refroidissement de la cale du moteur (nous devons bichonner ce moteur qui, en ce moment, nous est bien utile), installation de l’antenne radio, étanchéité des toilettes, couture …
Nous reviendrons pour visiter la ville, car après une semaine, il est temps d’aller prendre l’air ailleurs, la mer nous manque.
Nous descendons le Tage deux fois : à bord la Belle Verte et le lendemain à bord de Christal pour regagner Cascais, où nous préférons cette fois-ci le port au mouillage.






Stéphane et Blandine, de la Belle Verte, avec qui nous naviguons depuis la Corogne.

Le lendemain, nous reprenons notre route vers le sud. La matinée se déroule avec doux bruit du moteur, puis un petit vent se lève au Cap Espichel, où Fifi, le spi vient nous délivrer de ce ronron perpétuel.
La mer est suffisamment calme pour que Julie joue de l’accordéon.
Un oiseau vient même visiter notre pont avant le coucher du soleil.

Sines, sinesplicable !

Charmant port pétrolier où Vasco de Gama a vu le jour, nous y arrivons de nuit avec une jolie surprise : une digue fantôme, écroulée qui affleure, à surtout bien éviter en passant la bouée rouge, pas de problème, on le savait ! Train-train (bateau-bateau) quotidien : capitainerie, douane, douche, lessive, visite de la ville, courses, internet, plein d’eau, de gazole, d’électricité et nous voilà prêts à repartir.

Algarve, all grave de pognon !

Nous devons passer le Cap Saint Vincent et le Cap Sagres pour nous retrouver sur la côte Algarve, au sud du Portugal (85 miles). Là encore, c’est pétole le matin au moteur, vent sous spi l’après-midi, puis plus de vent pour commencer la nuit et passer les caps.
Nous arrivons à Lagos, les oreilles qui bourdonnent après 10 heures de moteur, à 2 heures du matin. Nous découvrons une marina de luxe très fréquentée par les anglo-saxons. Nous profitons enfin de la baignade car l’eau est maintenant à 22°C.
C’est ensuite à Portimao (7 miles de Lagos) que nous retrouvons la Belle Verte et la tranquillité du mouillage. Là, nous changeons de train-train (bateau-bateau !) : gonfler l’annexe, plongée pour caréner et fixer quelques boulons que le safran avait perdu en route, économie d’eau et d’électricité (lampe à pétrole).


Finalement, nous sommes heureux d’avoir quitté le vacarme de la ville et l’eau putride du Tage pour la chaleur du sud et le calme du mouillage.
Yapuka attendre une fenêtre météo pour les 240 miles qui nous séparent du Maroc. Nous avons hâte de changer de continent.



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