La vie de ponton et les réparations
Nous sommes ici à Las Palmas depuis bientôt trois semaines, mais comme le temps passe vite à cette latitude ! Nous avons déjà parcouru trois îles aux Canaries, il nous en restera quatre en partant d’ici, nous comptons aller à Ténérife, La Gomera et Hiero. La Palma étant située plus au nord, ne fera sans doute pas partie de notre route, fidèles à notre devise pour cet hiver : « toujours plus au sud ».
Tout d’abord, nous avons retrouvé ici beaucoup d’amis : les Ratatons, la Belle Verte, Carte Blanche, Pirouette, Kanatao et au fil des jours, nous faisons de nouvelles rencontres.
Parlons d’abord du ponton 5 où nous nous trouvons :
- Il y a ici Karim, un immigré marocain qui vit sur son bateau et travaille en boulangerie après avoir été mécanicien de marine. Il nous offre du pain tous les jours et parfois même du poisson ou de fameuses pâtisseries.
- A côté se trouve un flush poker (le même bateau que Christal) qui appartient à Patxi, accordéoniste confirmé qui apprend la technique à Julie.
- Un peu plus loin, les ratatons avec qui nous partageons quelques repas, balades et même le bébé : nous avons été promus nounous agrémentées pour Mademoiselle Noémie, la moussaillonne de Creac’h en culotte courte. Yves possède une technique imparable pour la calmer, « la roucoulette ».
De l’autre côté du bassin, il y a le ponton 16 avec La Belle Verte démâtée et en grands travaux pour refaire le barreau de l’épontille. Petit à petit, ce quartier s’agrandit, car les bateaux du mouillage sont venus s’abriter au port en prévision de forts coups de vent de sud annoncés. Tout le monde ici est en travaux. Il faut dire que c’est la dernière grosse ville avant les Antilles pour certains et l’Afrique pour d’autres comme nous.
Après notre dernier coup de vent, nous sommes bien résolus à remédier aux problèmes d’étanchéité du bateau. Cela signifie refaire certains travaux de l’hiver dernier, et d’autres modifications : deuxième hublot, rail du capot de descente.
Par ailleurs, le pont ayant un peu bougé au niveau des cadènes, il a fallu le renforcer. Les efforts ont été repris à l’intérieur sur la coque avec une fibre en kevlar et vectran résinée dans les coffres.
Autres petits travaux : vernis extérieurs du bois, retouches en peinture sur le pont, échelle de bain, porte souple pour la descente.
Nous sommes ici à Las Palmas depuis bientôt trois semaines, mais comme le temps passe vite à cette latitude ! Nous avons déjà parcouru trois îles aux Canaries, il nous en restera quatre en partant d’ici, nous comptons aller à Ténérife, La Gomera et Hiero. La Palma étant située plus au nord, ne fera sans doute pas partie de notre route, fidèles à notre devise pour cet hiver : « toujours plus au sud ».
Tout d’abord, nous avons retrouvé ici beaucoup d’amis : les Ratatons, la Belle Verte, Carte Blanche, Pirouette, Kanatao et au fil des jours, nous faisons de nouvelles rencontres.
Parlons d’abord du ponton 5 où nous nous trouvons :
- Il y a ici Karim, un immigré marocain qui vit sur son bateau et travaille en boulangerie après avoir été mécanicien de marine. Il nous offre du pain tous les jours et parfois même du poisson ou de fameuses pâtisseries.
- A côté se trouve un flush poker (le même bateau que Christal) qui appartient à Patxi, accordéoniste confirmé qui apprend la technique à Julie.
- Un peu plus loin, les ratatons avec qui nous partageons quelques repas, balades et même le bébé : nous avons été promus nounous agrémentées pour Mademoiselle Noémie, la moussaillonne de Creac’h en culotte courte. Yves possède une technique imparable pour la calmer, « la roucoulette ».
De l’autre côté du bassin, il y a le ponton 16 avec La Belle Verte démâtée et en grands travaux pour refaire le barreau de l’épontille. Petit à petit, ce quartier s’agrandit, car les bateaux du mouillage sont venus s’abriter au port en prévision de forts coups de vent de sud annoncés. Tout le monde ici est en travaux. Il faut dire que c’est la dernière grosse ville avant les Antilles pour certains et l’Afrique pour d’autres comme nous.
Après notre dernier coup de vent, nous sommes bien résolus à remédier aux problèmes d’étanchéité du bateau. Cela signifie refaire certains travaux de l’hiver dernier, et d’autres modifications : deuxième hublot, rail du capot de descente.
Par ailleurs, le pont ayant un peu bougé au niveau des cadènes, il a fallu le renforcer. Les efforts ont été repris à l’intérieur sur la coque avec une fibre en kevlar et vectran résinée dans les coffres.
Autres petits travaux : vernis extérieurs du bois, retouches en peinture sur le pont, échelle de bain, porte souple pour la descente.
Nous avons tout de même trouvé un peu de temps pour nous remettre en forme : escalade, bain de mer. Aux Canaries, on prépare aussi noël, même si la neige ne fait pas partie du décor, nous avons été impressionnés par l’immense crèche de sable de la plage de las Canteras. Elément essentiel de notre entraînement : les sorties quotidiennes à bicyclette à la recherche d’un magasin bien spécial vendant des produits tout particuliers dont nous avons cruellement besoin pour nos travaux. Ici, il y a de tout, mais l’essentiel reste de le trouver.
Voilà, c'est noël partout dans le monde, alors, nous vous souhaitons de bonnes fêtes à tous depuis les Canaries.