Après une semaine sous le charme de la Graciosa nous parvenons à larguer les amarres, et retournons dans des lieux connus et appréciés : Puerto Naos à Arecife, bien commode pour un plein de courses, et Puerto Calero, avec son confort parfait puisque nous découvrons que nous disposons même du wifi à bord !
La nuit suivante, nous mouillons tout à fait au sud de l’île de Lanzarote, à Playa Blanca, face aux plages de sable blanc. Ca roule un peu et Julie, brassée hésite entre manger assise ou allongée, à l’intérieur ou à l’extérieur …
Avides de sensations nouvelles, nous espérons rencontrer les fameux loups de mer de l’île de Lobos. C’est pourquoi nous posons l’ancre au sud de l’île face au lagon. La première journée nous livre le spectacle de nombreuses navettes de touristes qui perturbent notre tranquillité : musique sur les bateaux, rondes de jet-skis, glissades sur le toboggan du catamaran… Que d’animation dans l’après-midi ! Juste une sortie pour nous avec palmes, masque et tuba pour vérifier l’ancre et admirer les poissons. En contrepartie le soir, nous restons seuls au mouillage et le calme est encore plus agréable. C’est pourquoi au petit matin, avant l’arrivage touristique, nous tombons de la couchette pour visiter l’île comme des robinsons. En annexe, nous nous faisons pourchasser par une raie-guitare et ensuite, Yves
Fuerte Ventura, t’en pars pas comme ça…
Première halte à Puerto Coralero où nous retrouvons la même faune qu’à Lobos puisque nous
Seconde halte à Puerto de Rosario, une ville commerçante proche de l’aéroport disposant d’un gros port de commerce. Cette fois, nous ne parvenons pas à sortir de la ville en stop. Tant pis, c’est à vélo que nous explorons les alentours.
Refus d’obstacle
Nous quittons l’île de Fuerte Ventura pour nous rendre à Grande Canaria, nous avons 110 miles à parcourir et la météo annonce un vent de nord, force 3 à 4. Seulement, au sud de Fuerte Ventura, il existe des zones où le vent s’accélère après son passage sinueux entre les volcans et nous subissons un vent de nord-ouest, force 6. Au près avec 2 ris dans la grand voile et la trinquette, les vagues montent sur le pont, le bateau s’élance au dessus de l’eau retomber en force sur l’eau, le vent siffle dans les voiles. Julie est pétrifiée sur sa couchette et Yves éponge l’eau qui commence à s’infiltrer et s’accumule dans les coffres. Finalement, à 23 heures, nous ne sommes plus qu’à 39 miles de Las Palmas, mais nous décidons de rebrousser chemin car les conditions ne s’améliorent pas. Le retour au vent de travers est là aussi bien musclé et Yves doit tenir la barre pour soulager Toto, notre pilote automatique, qui peine sacrément.
Nous trouvons refuge à Morro Jable où les gardiens du port sont étonnamment très nombreux à nous accueillir au milieu de la nuit. Nous ne resterons pas dans ce port où le prix est anormalement élevé malgré l’absence d’eau, de douche et d’électricité. C’est avec amertume que nous reprenons la mer à la recherche d’un meilleur endroit pour nous reposer. C’est au prix de 5
Las Palmas, cette fois, ça passe.
Nous voilà repartis pour Las Palmas : une demi-journée jusqu’à Morro Jable, soit 25 miles, puis une grande journée de navigation par vent de travers avec 5 à 10 nœuds de vent. Cool Raoul, nous le petit temps, on adore ! Yves est heureux de pêcher une jolie bonite.
Arrivés au port à la tombée du jour, nous choisissons une pendille sur le ponton où se trouve Creac’h. Nous sommes bien heureux de revoir Claire et Jérome, les Ratatons qui sont maintenant parents de Noémie.
1 commentaire:
Vos photos sont tres belles! J'aime beaucoup celle de vous assis sur les rochers.
Bonne continuation,
Bisous
Les Benefield
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