12 septembre 2007

96 heures et 390 miles plus loin....



... Soit du 4 nœuds de moyenne, nous dit Vonvon. Et nous voici arrivés chez nos cousins gascons et celtes… Mais commençons par le début :



Le crouesty


Du 4 au 8 septembre 2007
Il y a d’abord eu cinq jours de préparatifs, d’avitaillement et de baignades rafraîchissantes. Quelques aménagements intérieur, rangement, un petit tour d'essai jusqu'à Houat.




Du 8 au 12 septembre
Départ du Crouesty en fanfare

… avec une chaleureuse famille réunie : la Haut-Marnaise, la Normande et la Bretonne.
Arrivée à 22 h au port du Palais sur Belle Ile. Nous nous amarrons à couple avec un charmant chapelet de voiliers en tout genre. Nous partons dimanche matin pour la traversée du Golfe de Gascogne avec dans nos affaires : Belle Angèle de Pont Aven, la citrouille et la verveine des jardins de nos mamans.




Julie fait la connaissance de Toto le fameux « pilote ». C’est vrai qu’il barre bien et que c’est agréable de se laisser bercer en mangeant la soupe de potiron sans s’occuper de la barre.
C’est le départ !




Première journée : la journée du syndicat d’initiative.
Départ au pré pour remonter l’île jusqu’à la pointe de Kerdonis, où nous passons au portant. Journée calme, petite brise de demoiselle, nous avançons à 3/4 nœuds. Le soir, les dauphins viennent jouer autour de nous pour nous saluer.
Moral des troupes pour attaquer les quarts : Bon. Pas de nausées.


Première nuit sous les étoiles
Premiers navires de commerce lointains mais finalement, comme dirait Coluche, « pas un troquet, pas une mobylette, RIEN ! »


Deuxième journée : Fifi le Turbo Spi Magique ®
Matinée gracieuse avec un bonjour de l’amie baleine, aperçue par Yves à 200m, trop loin pour être identifiée, mais on a d’abord observé son souffle, puis son dos et même sa queue !
Dans l’après-midi, Julie découvre la magie du spi par vent arrière, qui nous permet de gagner 1 à 2 nœuds, d’un seul tour de passe-passe assez pénible à réaliser toutefois. En effet, il faut dire que cette voile a un peu plus de 30 ans, et que, susceptible lorsqu’elle reçoit de mauvais soins, elle aurait tendance à se déchirer facilement, laissant retomber la magie du même coup, car elle doit partir en urgence pour un séjour en voilerie.
En attendant, ça monte, ça monte, surf à 11,8 nœuds !! Et voilà qu’il faut faire redescendre la grande dame de son pied d’estale avec un petit passage au bain : les équipiers apprennent doucement à se parler pour être plus efficaces techniquement dans leurs manœuvres.

Troisième journée : ça se gâte…
Ciel couvert, plus de houle et les bateaux de nuit ont été plus nombreux et plus enquiquinants.
Et quand le soleil se montre vers 16 heures, et bien, c’est le vent qui se lève ! Nous écoutons Marie-Pierre Planchon qui annonce force 6 à 7 pour la zone finistere avec du 8 sur les caps… Peu engageant, nous décidons de couper court sur la Corogne et de nous garder le Cap Finistère pour plus tard. Sage décision car Julie commence à ressentir les effets des vagues et de la houle, même si Toto essaie tant bien que mal de prendre la vague dans le bon sens.
Premières vagues dans la figure et les meilleures seront pendant la nuit avec le véritable coup de vent qui nous accompagne. Au moins ça vous réveille un équipier qui aurait tendance à somnoler…

Quatrième journée : arrivée à la Corogne
Terre ! Nous enlevons les cirés, les polaires et nous retrouvons en tee-shir tpour l'arrivée au port à midi.
Un bon repas, une bonne douche et une sieste !
Après la tourmente, contents d’être arrivés en Espagne.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Chapeau les navigateurs, je crois que je pourrais difficilement supporter tant de mouvement et les nuits doivent tout de même être stressantes, ne rien voir, avec des monstres marin cachés à tous les coins de rue...ah ben non, des rues y en a pas, vous voilà sauvés, au moins ils ne pourront pas se cacher!
De gros bisous et de belles rencontres à venir
Doudou, sana et les titis

Louise, Gilles, Laure et Nicolas a dit…

Ola la belle descente. Merci pour les photos, le voyage et le rêve. Les enfants dorment déjà ; en bas, les feuilles jaunissent. Il fait plus frais ici, mais les arbres sont encore verts... juste assez pour profiter des dernières fraises et des framboises.
On vous embrasse très fort. On pense bien à vous ;-)

Anonyme a dit…

ola!, vous avez été vachement rapides! A ce rythme là, soit vous êtes de retour au printemps, soit vous partez plus loin! Bonne route

Anonyme a dit…

C'est scandaleux, toute cette mer bleue et ce ciel de la même couleur ! Bon, chez nous, il fait beau depuis 6 jours (c'est un score quand même pour cet été), mais ya toujours pas la mer à Cham (moi j'ai toujours le lac de Genève, mais question baleines, c'est assez calme, le lac de genève).

Profitez à fond en tous cas, et ramenez-nous de l'image !

Bon vent à tous les deux,

Bruno (Peyronnet, yen a peut-être d'autres).

Anonyme a dit…

Un Bonjour de Hélène et gros bisous, A bientôt de vous voir

Unknown a dit…

Bien les amis, bien, super ! Bien joué et dire que vous avez fait le plus dur ! Le Golfe c'est déjà derrière vous. Je crois ne pas reconnaître les fot d'ortho de l'ami Vonvon, donc Julie : bravo pour ta prose : belle concurrence avec celle des ratatons !
Ici à Cham c'est grand beau depuis plus d'1 semaine : Festipra'z au top jusqu'après le lever du soleil. je crois que les gens étaient contents !
Continuez bien et à plus tard
Alex

Anonyme a dit…

Bravo, super, bon vent. Flo

Anonyme a dit…

Vous commencez à nous faire franchement envie, le chalet des moulins ne tangue pas tant ? !!!
Comptant d'avoir qqes news, manque juste les odeurs et certaines sensations marines. On devrait Y remedier sous peu !!! Bon vent, pas trop de houle pour julie et pourvu que le spi tienne.

Véronique et Philippe